Encyclopédie raisonnées des techniques du cinéma – article JofFP

C’est avec plaisir que je partage sur Cinémadoc les premières lignes d’un article que j’ai co-écrit avec Laurent Le Forestier et André Gaudreault à propos de l’Encyclopédie raisonnées des techniques du cinéma dont je suis le directeur éditorial. Cet article est paru dans le journal de la FIAF, le Journal of Film Preservation d’octobre 2024 (numéro 111).  

INTRODUCTION:

Annoncée dès 2015, notre volonté de créer une Encyclopédie raisonnées des techniques du cinéma bilingue (français/anglais) en accès libre et gratuit en ligne constituait une manière d’assumer l’ambition du partenariat de recherche TECHNÈS, qui venait tout juste d’être financé pour sept ans (2015-2022). En dehors de l’Encyclopédie, ce partenariat a également conduit è des production relevant d’autres modes de médiations des connaissances, telles que par exemple la série télévisée Connaissance du cinéma (André Habib direction scientifique, Joël Lehmann, réalisation) diffusée en deux saisons sur Savoir média, l’exposition numérique Ma caméra et moi créée avec la Cinémathèque québécoise ainsi qu’un beau livre intitulé Histoire d’appareils (Louis Pelletier et Rachael Stoelje, dir.) édité par la FIAF et réunissant des contributions d’une centaine de centres d’archives du film à travers le monde.

Dès le départ, cette entreprise d’ampleur international a été pensée différemment de la plupart des projets encyclopédiques actuels… (lire la suite en ligne).

Référence complète:

Rémy Besson, André Gaudreault et Laurent Le Forestier, « Encyclopédie raisonnée des techniques du cinéma »,  Journal of Film Preservation (FIAF), no111, p. 40-49, 2024.

Visions d’archives: approche intermédiale, décoloniale et comparée – colloque: 25/26 octobre 2024

J’ai le plaisir de partager sur Cinémadoc l’annonce du colloque international du CRIalt “Visions d’archives: approche intermédiale, décoloniale et comparée” qui se tiendra les 25 et 26 octobre 2024 à Montréal. Il est sous la direction de Marion Froger, André Habib et Claudia Polledri. Je suis membre du comité scientifique. Dans le cadre de ce colloque, j’organise avec Marie Lavorel (Concordia) une table ronde portant sur le thème: “Décoloniser le regard porté sur le génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda“. Nous aurons l’occasion d’échanger avec Marie-Josée Gicali (Phd, autrice) et Josias Semujanga (UdeM). 

Argumentaire du colloque:

Le colloque international « Visions d’archives. Approche intermédiale, décoloniale et comparée » s’inscrit dans une vaste enquête débutée en septembre 2023 et jalonnée par de nombreuses projections, discussions et rencontres sur les enjeux politiques de l’usage des archives audio/visuelles dans la production filmique contemporaine. Il a pour objectif d’interroger tout spécialement la fabrique des mémoires et l’écriture de l’histoire à l’aune des questions décoloniales que soulèvent les documents d’archives disponibles ou en devenir, et plus largement de cerner les caractéristiques de la sensibilité contemporaine à « ce qui fait archives ». Il sera question de la déconstruction des fonds d’archives coloniaux et de la constitution des fonds d’archives communautaires, des enjeux – pédagogique, politique et éthique – du réemploi de ces archives dans des expositions, films ou publications, ainsi que de la découverte de nouveaux matériaux archivistiques et de l’apparition de nouvelles formes d’expérimentation. (lire la suite sur le site du CRIalt).

“Face aux questions sans réponse, le désir de mémoire et d’imaginaire est puissant.” – entretien autour de Thiaroye 44

C’est avec plaisir que je partage sur Cinémadoc les premières lignes d’un entretien que j’ai mené pour Entre-temps (dont je suis membre du comité de rédaction) avec les réalisateur-ces Françoix-Xavier Destors et Marie Thomas-Penette du film documentaire Thiaroye 44

Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots sur quel événement historique porte votre documentaire ?

François-Xavier Destors & Marie Thomas-Penette : Notre documentaire évoque un crime de masse commis en 1944 par l’armée française contre des tirailleurs dits « sénégalais », sans sommation et à la mitrailleuse, « en tirant dans le tas ». Un massacre qui a été maquillé en mutinerie par l’armée et qui demeure, jusqu’à aujourd’hui, une plaie majeure de l’histoire coloniale française. On peut parler d’un mensonge d’État.

La suite peut lue directement sur le site de la revue qui est en accès libre.